C’est sur une idée déjà ancienne et insistante d’Anne, dont nous regrettons l’absence actuelle et qu’on accompagne de nos vœux de rétablissement, ainsi que Christian.
Mêmes vœux pour Nicole notre secrétaire, indisponible en dernière minute à cause d’une sciatique !
Nous avons par ailleurs de bonnes nouvelles de notre trésorier Bernard récemment opéré mais qui devrait prochainement nous rejoindre pour les futures réunions de bureau et manifestations.
Accueillis par Fanny LOUTRE, responsable de la communication et des évènements Tissel, 9 de nos membres vont visiter 9 sites, tous implantés dans les murs de l’ancienne usine Ternyck (filature et tissage laine) partageant tous dans des domaines différents d’activités les crédos de l’économie circulaire.
Une grande partie de l’usine est à sheds et poteaux fonte, mais les derniers bâtiments sont déjà en charpente béton.
Faute d’héritiers, les activités successives ont fini par cesser et les bâtiments furent rachetés par la mairie de Roubaix puis destinés à accueillir une centaine de personnes sur 11 000 m² en 9 sites dont 2 centres de formation spécifique. Leurs statuts sont soit « associations », soit vraies entreprises.
Le terme métier à tisser « à vapeur » est sans doute abusif. Disons qu’une machine à vapeur entraînait des arbres mécaniques auxquels les métiers étaient reliés via « poulies et courroies » à l’origine de nombreux bras arrachés….
Pour rappeler l’activité originelle, nous feuilletons d’abord à l’étage quelques archives de tissu Ternynck puis enchaînons avec La Vie est Belt.
La Vie est Belt

Le Parpaing
Nous trouvons entre autres stockés ici des matériaux récupérés lors de la démolition de la tour Kennedy à Roubaix, des carrelages, des éviers, bref tous les matériaux utilisés dans la construction de bâtiments et maisons.
Cette structure possède aussi un magasin à Roubaix (adresse en fin de document) et emploie 10 personnes.
Les matériaux sont proposés à un prix « plancher » (c’est le cas de le dire, je n’ai pas pu m’empêcher, pardon…) laissant l’acheteur plus « aisé financièrement » et conscient de l’esprit de la vente libre de compléter le montant proposé selon ses possibilités pécuniaires.
L’Anti-Fashion
Par promotions d’une vingtaine d’élèves, cette association forme en 1 année scolaire + 1 mois de stage en entreprise, des jeunes sur les thèmes de la réparation en matière de cordonnerie et textile, soutenus par des mécénats.
Les élèves reçoivent même des cours d’éloquence !
Malheureusement, le diplôme de sortie n’est pas reconnu par l’Éducation Nationale.
Cette partie semble assez bien équipé comme en attestent les photos.
Juin Fait le lin
Fanny rappelle que les régions normandes et picardes ont un climat et des sols particulièrement propices à la culture du lin, mais que malheureusement, la fibre est ensuite exportée pour être filée et transformée.
Les produits sont tricotés plutôt que tissés pour compenser le manque d’élasticité du lin et la matière est utilisée en doubles fils.
Le rédacteur s’est isolé un bref instant du groupe pour aller photographier le métier circulaire au fonds de l’atelier (au risque de s’égarer ensuite…)
Il nous semble avoir compris que les articles en lin ou en chanvre, n’étaient proposés qu’écrus, que les pièces de tricots écrus étaient envoyés ensuite dans une confection de l’ouest selon la technique du matelassé-coupé-cousu, mais que les chutes étaient recyclées plutôt que jetées.
Les 3 Tricoteurs
Venons en aux 3 Tricoteurs dont une partie du matériel est installée à Tissel, où nous sommes donc actuellement, l’autre à proximité de la gare de Roubaix, couplée avec 1 bar où nous nous sommes prévus une tournée après la présente visite.
https://www.roubaixshopping.com/commercants/les-trois-tricoteurs
Petite vidéo : https://lestroistricoteurs.fr

Nous reprenons ensuite nos véhicules pour rejoindre l’autre sites des 3 Tricoteurs rue du Chemin de Fer donc près de la gare de Roubaix.
Conclusion de cette visite :
Les objectifs de toutes ces structures sont particulièrement louables.
Elles fonctionnent aujourd’hui en partie grâce à un programme de subventions « dégressives » dans le temps.
Qu’en sera-t-il lorsque celles-ci auront totalement cessé ?
Quelle part de la population peut se permettre d’acheter un pull 95 € ? Réponse dans quelques années !
Sympathique pot partagé ensuite, entourés de 2 grandes tablées d’étudiants ENSAIT avec lesquels nous avons échangé. Certains étaient en formation classique, d’autres en alternance.
Bonne note pour l’administration de l’ENSAIT : les étudiants se rappelaient qu’une présentation de l’ACIT serait prochainement organisée par Didier SALINGUE, notre président régional.
Ci-dessous, le lien pour avoir un souvenir de Tissel et de ses habitants avec les coordonnées de chaque site https://www.canva.com/design/DAG4k_KjKxk/xiMsIlNX3YbVvjv7vITADQ/view?utm_content=DAG4k_KjKxk&utm_campaign=designshare&utm_medium=link2&utm_source=uniquelinks&utlId=h63ca5dda66
Et encore un grand merci à Sophie PRUVOST, organisatrice modèle, déjà prête pour d’autres responsabilités à l’ACIT !







